Je prie, lis le Coran, accomplis les œuvres de bien mais je n’ordonne pas le convenable et n’interdis pas le blâmable… Que me conseillez- vous?
Le conseil que je pourrais donner à cet homme qui s’est décrit comme lisant le Coran, priant et faisant le bien est qu’il ordonne le convenable et interdise le blâmable, dans la mesure de ses capacités. Le Prophète a ordonné de faire cela, et même Allah avant cela : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer, après que les preuves leur furent venues ».[1]
Et j’espère que mes frères méditeront Sa parole : « Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés » après qu’Il a dit : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien » afin de comprendre que le délaissement de l’appel au convenable et la condamnation du blâmable entraine de manière inéluctable la division.
En fait, celui qui a accompli un acte blâmable empruntera une autre voie que celui qui l’a délaissé. Et de la même manière, celui qui a délaissé le convenable empruntera une autre que celui qui l’a accompli. Et c’est ainsi qu’ils se diviseront.
Aussi, je dis à ce frère : ordonne le convenable et condamne le blâmable selon tes capacités. Et sache que cela partie des plus importantes obligations de la religion d’Allah . A tel point que cet aspect est la seule spécificité par laquelle Allah nous a favorisés : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah ».[2] Quant aux fils d’Israël, Il a dit d’eux : « Ceux des enfants d’Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de Dâwûd et de cIsâ fils de Maryam, parce qu’ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais ce qu’ils faisaient ! »[3].
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