Ô communauté de fils et de filles…
L’acte de bienfaisance accorde un bénéfice ici-bas à celui qui l’accomplit, et lui fait obtenir une récompense dans l’au-delà. La piété filiale fait partie des œuvres pour lesquelles les bénéfices les plus grandioses sont obtenus dans cette vie. Quant à l’au-delà, ce qui est auprès d’Allah est meilleur et plus durable encore.
Ô communauté de fils et de filles…
Je vais vous énumérer certains bénéfices que récolte celui qui se montre bienfaisant envers ses parents. Parmi ceux-ci :
- Le fait qu’il obéisse en cela à Allah.
- Le fait qu’il obéisse en cela au messager (e).
- Quiconque a été bon envers ses parents trouvera ses enfants bienfaisants envers lui.
- Cela permet d’obtenir la bénédiction dans la durée de vie et dans la subsistance.
- Cela permet que les invocations soient exaucées. Ce fut par exemple le cas dans le récit des trois compagnons sur lesquels la grotte s’est refermée.
- La réussite et le succès dans les affaires de sa vie.
Ô communauté d’enfants…
L’une des évidences de la bénédiction engendrée par la bonté envers les parents se retrouve dans le fait qu’elle permet d’obtenir de nombreux bénéfices. Et même la réussite dans la religion réside en cela, que ce soit ici-bas ou dans l’au-delà. Aussi, de très nombreux textes rapportés ont fait état de bonnes annonces et de récompenses pour quiconque se montre bon envers ses parents.
Abû Hurayrah a dit : « Le messager d’Allah a dit : « Que quiconque souhaite qu’on élargisse pour lui sa subsistance et qu’on lui accorde une vie plus longue maintienne ses liens de parenté 24Rapporté par Al-Bukhârî. » ».
Et il a été rapporté dans « Sahîh Muslim » à propos de Uways Al-Qaranî 25NdR : Uways Al-Qaranî a été désigné par le prophète (() comme le meilleur des tâbicînes (la génération qui a reçu la science des compagnons). En effet, celui-ci vivait au Yémen au temps du prophète. Il désirait se rendre à Médine pour venir le rencontrer mais il était occupé par la prise en charge de sa mère. Aussi, le prophète avait conseillé à cUmar ibn Al-Khattâb de demander à Uways qu’il invoque pour lui si jamais il le rencontrait, ce qu’il fit. qu’il était le meilleur de la génération des Tâbicînes, ceci étant du en partie à la bonté qu’il manifestait envers sa mère.
Et dans le même ordre d’idée, on trouve ce qui a été rapporté dans les deux Sahîhs [Al-Bukhârî et Muslim] à propos des trois compagnons de la grotte. Dans ce récit, on voit bien comment la bonté de l’un d’entre eux envers ses parents a permis d’éloigner les calamités.
A la lecture des textes précédents ainsi que d’autres, une image claire des fruits de la piété filiale apparaît. Parmi les principaux d’entre eux :
- Elle est parmi les œuvres les plus aimées d’Allah.
- Elle suscite la bénédiction d’Allah envers les bienfaiteurs, qu’elle soit dans la subsistance ou la durée de vie.
- Elle permet d’avoir ses invocations exaucées.
- Elle permet d’éloigner les calamités.
- Son empreinte se reflète sur les enfants des personnes bienfaisantes, car leurs enfants les traiteront d’une aussi belle manière que celle avec laquelle ils auront traité leurs parents.
Tous ces exemples, ainsi que les évidences des bénéfices cités sont mentionnés dans des textes authentiques et explicites. C’est pourquoi nous demandons à Allah qu’Il fasse de nous tous des individus ayant traité leurs parents avec bonté et dont les enfants en auront fait de même avec eux.
Ô Allah, conduis-nous vers les meilleurs caractères, nul n’y conduit en dehors de Toi. Et éloigne-nous des mauvais caractères, nul n’en éloigne en dehors de Toi.