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Connaître Allah
  
  

   

 

 


l'islam
 
 
l'islam est la troisième et dernière révélation du monothéisme. il fut révélé à muhammad 1 ibn abdullah, qui fut chargé de le faire parvenir à toute la terre. l'islam se propagea d'abord dans la presqu'île de l'arabie, au septième siècle, puis s'étendit à travers le monde. en quelques mots, on peut dire que le message du monothéisme, tel que l'islam le représente, est un principe libérateur de la raison. il situe le divin au-delà des représentations humaines; rejette toutes formes de superstitions, de fétichismes ou de polythéisme; ne s'encombre point de mythologies; prohibe le fait d'accorder un pouvoir réel à l'homme, mais le rend maître de tout ce que allah 2
de nos jours, l'islam représente une des plus grandes religions. les musulmans comptent à peu près un billion et quart d'adeptes, répartis parmi les races, les nations et les cultures variées, qui s'étendent du sud des philippines, en asie, jusqu'au nigeria, à l'ouest de l'afrique, ayant comme lien unique leur foi islamique. presque 18 % des musulmans vivent en occident. l'indonésie renferme la plus grande majorité islamique, alors que les musulmans représentent la majorité des habitants du moyen-orient, du continent indien, du sud-est de l'asie et d'immenses étendues de l'afrique. il existe des minorités musulmanes a mis entre ses mains; l'incite à se soulever contre l'injustice et l'oppression, à combattre l'exploitation et l'ignorance; organise la vie sociale et cultuelle.
 
 
1 nous adoptons la transcription phonétique correcte du nom du prophète, muhammad, et non pas l'appellation distordue de "mahomet", imposée par les orientalistes, dans l'espoir de le voir rectifié dans les textes français. 2 nous maintenons le nom d' "allah" dans sa transcription phonétique arabe, et non "dieu", car un nom propre ne se traduit pas, mais on le transcrit. puis, la conception théologique diffère dans ces deux appellations : pour les chrétiens, dieu est une trinité, une trinité qui tourne de nos jours vers une christologie plus accentuée, vers l'adoration d'un être humain, déifié par l'eglise en 325, au ier concile de nicée ! ce qui représente, pour les musulmans, une forme de polythéisme inadmissible et inconcevable à la fois. car allah est unique, rien ne lui est semblable.
 
 
considérables en russie, en chine, dans les deux amériques ainsi que dans toute l'europe, occidentale et orientale. l'islam vint à la suite du judaïsme et du christianisme, confirmant ce qui le précéda, mettant en évidence ce que les gens du livres ont manipulé en leur révélation, et contenant les orientations nécessaires pour la direction des hommes, dans la vie terrestre et dans l'au-delà. en fait, les contradictions que renferment les evangiles, dues aux innombrables manipulations commises, à travers les âges, sont carrément insurmontables et sont la raison pour laquelle le fanatisme ecclésial mène une guerre tenace contre l'islam, depuis sa parution jusqu'à nos jours. l'islam est une religion intégrale, qui ne connaît point de dogmatisme irrationnel, qui traite de tout ce qui concerne la société humaine, comprenant des directives cultuelles, sociales, économiques, politiques et militaires. c'est pourquoi l'islam est une religion et un système social, intrinsèquement liés en une juste mesure. c'est une légifération divine générale et un mode de vie, qui mettent l'accent sur des principes fondamentaux, immuables, qui régissent la vie de l'homme dans ses deux secteurs : le spirituel et le matériel. et comme le terme l'indique en arabe, l'islam ne veut pas dire une servitude servile, dégradante, comme les missionnaires et les orientalistes s'ingénièrent à l'implanter, mais une servitude de dépendance d'obédience et d'amour, dans le sens de s'en remettre entièrement et profondément à allah, en toute confiance. l'islam, en tant que système complet, global, en tant qu'entité qui régularise la vie de l'être humain, peut être décrit comme suit : c' est une mouvance à l'intérieur d'un règlement stable, autour d'un pivot stable. cette stabilité vient du fait que ces règlements ne changent point avec le changement des "aspects" de la vie réaliste ou des positions pratiques, car tous ces changements demeurent régis par les valeurs stables, immuables, des règles dont la stabilité est l'essence même de l'oeuvre divine. c'est juste le contraire de "fixité". rené guénon a bien démontré cette différence dans ses écrits.
par exemple, la matière de cet univers, fût-elle l'atome ou la simple radiation qui s'émane à sa fissuration, ou n'importe quelle autre réaction, est stable de spécificité, pourtant elle se meut, prend des formes variées
 
 
 
qui changent et se transforment. l'atome étant constitué d'un noyau autour duquel gravitent les électrons dans une orbite fixe, stable. chaque astre, chaque étoile, chaque galaxie a son orbite propre autour de laquelle il ou elle pivote, en un mouvement régulier, régi par un système particulier, stable. la nature humaine de même, elle a ses propres règles, son pivot stable autour duquel tous les systèmes physiques du corps gravitent et fonctionnent avec régularité et précision. chaque être humain passe par des stades variés, depuis sa formation jusqu'à sa vieillesse, et passe par des étapes sociales variées, au cours desquelles il évolue ou dégénère selon son rapprochement ou son éloignement de son humanisme, mais tout cela ne touche point la stabilité de sa nature spécifique, telle qu'elle fut conçue par le créateur. observer l'univers avec lucidité et sans préjugés, démontre clairement que toutes les merveilles qu'il comprend ou renferme, cette précision impeccable avec laquelle tout le système de cet univers fonctionne, ne peuvent point être le fruit du hasard... d'ailleurs c'est la même constatation que nombreux hommes de science ont fini par réaliser de nos jours... tel est le sens de l'expression désignant l'islam comme "une mouvance à l'intérieur d'un règlement stable, autour d'un pivot stable". c'est un critère ineffaçable de l'oeuvre divine. c'est pourquoi cette notion est si profondément ancrée dans la conception islamique, et c'est la raison pour laquelle personne ne peut toucher ces pivots stables, sous prétexte de les développer ou de les faire concorder avec les temps modernes, comme le prétendent missionnaires ou orientalistes. car tout ce qui concerne la réalité divine est la base du concept islamique et n'est point sujet à transformations ou développements. la réalité d'allah, sa présence, éternelle et infinie, la vérité de son unicité, de l'extrême étendue de son pouvoir, de sa maîtrise sur tout ce qui concerne le cosmos et ses créatures, le fait que tout ce cosmos lui appartient, dépend de lui et de sa volonté, sont des vérités stables, immuables, auxquelles tout musulman croit foncièrement.
 
 
les préceptes islamiques : les préceptes islamiques se trouvent dans le qur'ân 3
3 nous adoptons l’orthographe qur’ân, qui est la plus proche de la prononciation arabe, dans l’espoir de la voir se généraliser dans les textes français, au lieu de cette forme distordue de « coran » définitivement choisie vers le début des années soixante-dix ! et la sunna (tradition du prophète ) .le qur'ân : ce sont les
 
 
 
 
paroles d'allah, révélées à muhammad, par une inspiration distincte, en langue arabe, par l'intermédiaire de l'ange gabriel , et qui furent transmises successivement, sans la moindre altération... le prophète, analphabète, était entouré de scribes qui inscrivaient ce qui lui était révélé, et l'apprenaient par coeur. de même, tous ceux qui l'entendaient le gardaient dans leur mémoire, - les arabes étant proverbialement connus pour cette faculté qui leur permettait d'apprendre des poèmes et des tirades de longueurs magistrales. ensuite, il fut réuni dans des feuillets, du temps des khalifes omar, ali et osman, et furent groupés en un recueil. ce premier recueil fut copié et distribué à toutes les contrées islamiques, et c'est le même texte, sans la moindre faute d'inscription, qui se trouve à présent entre les mains de tout lecteur. le qur'ân est la base essentielle de la foi musulmane. il traite de la relation du créateur et de ses créatures, en précisant les fondements solides d'une société édifiée sur l'équité et la sécurité, en délimitant les règles générales de tous les domaines de la vie terrestre et cultuelle, ayant comme principe immuable l'unicité absolue d'allah. allah est unique, rien ne lui ressemble, et seul il détient les clefs de cet immense univers. cette distinction précise, cette transcendance absolue d'allah, ne touche en rien la place honorable accordée à l'homme, étant considéré comme successeur, chargé de civiliser la terre. a part l'unicité absolue d'allah, le monothéisme musulman rejette toutes les formes du polythéisme (les idoles sculptées, le veau, les astres, le dualisme et le manichéisme, la représentation trinitaire, etc.), rejette le culte de l'homme, l'adoration des anges et des djinns, les intermédiaires, rejette toute forme d'anthropomorphisme, ainsi que la déification de jésus, car on ne peut réduire le créateur à un être de sa création, (jésus, comme tout autre prophète, n'était qu'un simple homme chargé de transmettre le message divin ) . toutes ces condamnations se trouvent catégoriquement exprimées dans la surah 112, intitulée "al-ikhlas" (la sincérité), formée de quatre versets : dis: "il est allah, l'unique, allah vers lequel on se dirige, il n'a point engendré, et n'a point eté engendré, et n'a jamais eu personne comme émule".
 
 
 
l'islam apporte une rectification de toutes sortes de confusion et de désordre qui existaient avant lui, dans lesquels plongèrent les autres religions monothéistes, après avoir été manipulées, et une réponse à toutes les déviations et les erreurs qu'elles comportent, - ce qui fait une des grandeurs de l'islam et la grandeur du rôle qu'apporta cette foi pour la libération de la conscience humaine. car quiconque connaît les temps pré-islamiques saisira l'étendue, la sagesse et la miséricorde de cette grandeur. une des principales caractéristiques de cette grandeur est l'importance qu'accorde l'islam à la raison, à la nécessité de son éveil, au réajustement de son système d'observation, à son incitation au travail, à sa libération des entraves des illusions, des superstitions, et à son affranchissement du pouvoir fanatique de toutes sortes de clergés ou de secrets imposés. inutile d'ajouter que nul n'ignore à quel point le moyen-âge chrétien est surchargé d'actes d'intolérances, de massacres et de barbaries... nul n'ignore à quel point les tenants du pouvoir ecclésial usèrent de guerres féroces pour imposer obscurantisme et dogmes irrationnels, afin d'étouffer la raison et la connaissance par la contrainte et la mise à l'index ! cette libéralisation de la raison est en rapport direct avec le rôle concédé à l'être humain qui, seul d'entre toutes les créatures, accepta de prendre en charge la mission de civiliser la terre par le travail, le progrès bénéfique et la méditation sur toute chose. outre l'unicité absolue d'allah et la charge considérable qui incombe à l'homme, les préceptes islamiques comprennent : la foi en l'au-delà, en cet univers qui nous est occulté durant notre vie terrestre, et la croyance en le jour de la résurrection et du jugement dernier, au cours duquel chaque personne verra ses actions, infimes ou grandes, saura sa rémunération et sa punition.
la place qu'accorde l'islam à la femme représente une évolution jamais connue auparavant. la femme est reconnue comme étant un être humain, qui a sa valeur propre, de sorte qu'il n'est pas exagéré de dire "pour la première fois" elle obtint une reconnaissance qui respecte sa dignité. l'islam commença par respecter la vie de la femme, en empêchant d'enterrer vivante la fille à sa naissance, en défendant sa vente ou le fait de l'hériter avec l'ensemble de l'héritage, lui précisa des droits en tant que fille, épouse ou mère, lui accorda le droit de dire son
 
 
opinion sur le prétendant qui se présente pour son mariage ou de refuser d'être une co-épouse, lui concéda l'autonomie de ses biens et ses finances, sans la moindre interférence du père ou de l'époux , puisqu'elle est majeure. bref, la femme en islam a les mêmes devoirs et les mêmes droits que l'homme à part l'héritage et le témoignage, qui sont réglementés, pour causes, et non par dégradation. cela dépend des degrés de parenté et de succession, dans l'un, et de l'oubli par mégarde ou de fatigue, dans l'autre. dans certains cas, elle hérite part égale, comme l’homme, dans d’autres, elle hérite davantage. c’est une des vérités qui furent et demeurent encore éliminées par les orientalistes, les missionnaires et tous ceux qui continuent leur jeu. l'islam prohiba, de même, l'adultère et la prostitution, désignant des peines de lapidation ou de flagellation à ceux et celles qui les commettent. parmi ces préceptes qui concerne le côté humain et social, le qur'ân précise des droits de respect et d'obédience, aux père et mère, ainsi que les soins à prendre envers eux et envers les veuves, les enfants, les orphelins, les miséreux et les nécessiteux, de ne points transgresser leurs droits ni leur dû. en imposant la zakât, l'islam offre un système financier social qui, appliqué avec honnêteté et précision, il n'y aurait plus sur terre cette masse de malheureux déprimés, n'ayant aucune ressource ou revenu. car la zakât n'est ni l'impôt, ni la dîme, ni l'aumône ou l'aumône légale, comme la traduisent les orientalistes, mais c'est une somme précise, prélevée sur des revenus déterminés, à donner à des destinataires déterminés. ces destinataires sont mentionnés dans la surah 9, verset 60, "at-tawba" (le repentir) ; les revenus sont désignés dans les hadiths du prophète. les préceptes de l'islam comprennent aussi des enseignements concernant la liberté, qui traitent de l'esclavage et prohibent son commerce, qui accordent à l'esclave le droit d'acquérir sa liberté, et qui fournissent plusieurs situations pour que leur propriétaire les libèrent.

 




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