le prophète que dieu le bénisse et le salue et les enfants
anas ibn malik qu'allah l'agrée disait : « je n’ai vu personne faire autant preuve de compassion envers les enfants si ce n’est le
messager d'allah que dieu le bénisse et le salue. a ce propos, ibrâhîm, le fils du prophète que dieu le bénisse et le salue, était allaité dans une maison des hauteurs de
médine ; le prophète avait l'habitude d'aller le voir en notre compagnie. en entrant dans la maison, il prenait ibrâhîm puis l’embrassait. ensuite, il s’en allait. » rapporté par mouslim. l’élément prouvant la douceur qu’il portait aux enfants est qu'il allait jusqu’au village situé sur les hauteurs de médine, pour embrasser son fils ibrâhîm qui y complétait son allaitement, et repartait juste après.
lorsque le même ibrâhîm mourut, le prophète que dieu le bénisse et le salue le porta et le serra contre sa poitrine. ensuite, il pleura et dit : « les yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré cela, nous ne prononçons que ce qui plaît à notre seigneur. certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô ibrâhîm ! » rapporté par boukhâry et mouslim.
al-aqra’ ibn hâbis qu'allah l'agrée vit le prophète que dieu le bénisse et le salue embrasser al-
hassan ibn ali (son petit-fils) et lui dit : « je possède dix enfants et je n’ai jamais embrassé l’un d’eux ! » le prophète
11 que dieu le bénisse et le salue rétorqua : « la miséricorde n’est point donnée à celui qui ne fait pas preuve de miséricorde. » rapporté par aboû dawoud et tirmidhy et authentifié par albâny.
des bédouins arrivèrent chez le prophète que dieu le bénisse et le salue et dirent :
« embrassez-vous vos enfants ?! » les gens répondirent : « oui. » ensuite, il ajoutèrent : « nous jurons par allah, que nous, nous n’embrassons jamais nos enfants. » le prophète que dieu le bénisse et le salue leur dit alors : « que puis-je pour vous, si allah ne vous a pas pourvu de miséricorde ?! »
rapporté par mouslim.
d’après anas qu'allah l'agrée, le prophète que dieu le bénisse et le salue rendait visite aux habitants de médine, saluait leurs enfants et passait sa main sur leurs têtes par affection. rapporté par nassâi et authentifié par albâny.
il était très tendre avec les enfants et s’amusait avec eux.
anas qu'allah l'agrée dit : « le prophète que dieu le bénisse et le salue était celui qui possédait le meilleur des comportements ; j’avais un frère que l’on nommait abou ‘oumayr, et lorsque le prophète que dieu le bénisse et le salue venait nous voir et le voyait, il lui disait pour le taquiner : « dis-moi abou ‘oumayr ! qu’a donc fait le noughayr ? rapporté par boukhâry et mouslim. le noughayr est un petit oiseau qui ressemble au passereau, qui était nourri et abreuvé par abou ‘oumayr.