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Connaître Allah
  
  

   

La louange revient à Allah, nous Le louons, Lui implorons secours et Lui demandons le pardon. Et nous cherchons refuge auprès d’Allah contre les maux de nos âmes, et contre les répercussions de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, il n’y a personne pour l’égarer, et celui qu’Il égare, il n’y a personne pour le guider.

J’atteste qu’il n’y a pas de divinité [digne d’adoration] autre qu’Allah, Unique et sans associé. Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. Qu’Allah prie sur lui, les siens et ses compagnons, et sur quiconque les suit dans le bien jusqu’au Jour de la rétribution, et qu’Il leur accorde Son salut éternel.

Ô hommes !

Craignez Allah comme Il vous l’a ordonné dans Son livre plein de sagesse : { Ô hommes ! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l’enfant pour son père[1] },

{ Ô les croyants ! Craignez Allah comme il doit être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission[2] }.

Serviteurs d’Allah ! Sachez que l’une des plus grandes obligations – après la connaissance de la signification de l’attestation qu’il n’y a pas de divinité [digne d’adoration] autre qu’Allah – est la connaissance des significations de l’attestation : « Muhammad (g) est le messager d’Allah ». En effet, l’une implique l’autre, les conditions de la première sont les conditions de la seconde, et les actes annulatifs de la première sont les mêmes actes qui annulent l’attestation que Muhammad (g) est le messager d’Allah.

Ainsi, l’attestation « Lâ Ilâha illa Allah » signifie : « Point de divinité [n’est digne d’être adorée] autre qu’Allah ». Et l’attestation que Muhammad (g) est le messager d’Allah signifie : « l’acception totale et la croyance ferme que Muhammad Ibn cAbdillah Al-Hâshimî Al-Qurashî[3] est le serviteur d’Allah et Son messager, qu’Il a envoyé à l’ensemble de la création, qu’ils soient djinns ou hommes ».

En outre, ce témoignage implique :

- De l’obéir dans ce qu’il a ordonné,

- De croire à tout ce dont il a informé,

- De délaisser ce qu’il a interdit et ce contre quoi il a mis en garde,

- De n’adorer Allah que par ce qu’il a légiféré.

Ainsi, il est obligatoire de croire en sa (g) législation, et de s’y assujettir : par la parole, les actes et la croyance ; ce qui nécessite de croire en Allah, à Ses anges, à Ses livres, à Ses messagers, au Jour Dernier et à la destinée, qu’elle soit bonne ou mauvaise.

Cela nécessite également de mettre en totale pratique les piliers de l’Islam qui sont les [deux] attestations, la prière, la zakât, le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage.

Par ailleurs, cela nécessite de mettre en application tout autre chose qu’Allah a légiférée par le biais du prophète (g) comme la bienfaisance dans toutes ses formes.

Et parmi les grandes obligations, on retrouve celle de connaître le prophète (g). Ceci constitue le troisième des fondements qu’il incombe à tout musulman de connaître. Ces trois fondements sont [les suivants] :

- Que le serviteur connaisse son Seigneur,

- Qu’il connaisse sa religion ,

- Et enfin, qu’il connaisse son prophète (g).

Ainsi, il est Muhammad Ibn[4] cAbdillah Ibn cAbdil-Muttalib Ibn Hâshim. Et Hâshim est un membre [de la tribu] des Quraysh, qui font eux-mêmes partie des arabes. Ces derniers sont issus de la descendance d’Ismâcîl, fils d’Ibrâhîm le rapproché – (n). Il avait soixante-trois ans [lors de son décès], dont quarante écoulées avant la prophétie, et vingt-trois en tant que prophète et messager.

C’est par la sourate « Iqra’[5] » qu’il fut fait prophète, et par la sourate « Al-Muddathhir[6] » qu’il fut consacré messager. Sa ville d’origine est La Mecque et il émigra à Médine. Allah l’a envoyé pour alerter contre le polythéisme, et inviter à l’unicité [de culte pour Allah]. Il passa dix ans à y appeler puis il fut amené pour l’ascension céleste dans laquelle les cinq prières quotidiennes lui furent prescrites. Il demeura trois ans à prier à La Mecque, puis il lui fut ordonné d’émigrer à Médine.

Lorsqu’il s’installa à Médine, il reçut l’ordre d’accomplir le reste des actes distinctifs de l’Islam comme la zakât (l’impôt légal), la prière (surérogatoire), le pèlerinage, le djihad, l’appel à la prière (adhân), le commandement du convenable et l’interdiction du blâmable...ainsi que d’autres adorations qui constituent les symboles de l’Islam.

Il demeura sur cela pendant dix années puis décéda (g) et sa religion n’eut cesse d’exister.

Voici sa religion : il n’existe pas de bien sans qu’il ne l’ait indiqué à sa communauté, et pas de mal sans qu’il ne leur en ait alerté !

Il est le sceau des prophètes et des messagers, il n’y a point de prophète après lui. Allah l’a envoyé à toute l’humanité, et Il a imposé à tout homme ou djinn de lui obéir. Ainsi, quiconque lui obéit entre au Paradis, et quiconque lui désobéit rentre en Enfer.

Pour le connaître, il convient d’étudier sa vie (e), les adorations auxquelles il s’adonnait, son noble caractère, son appel à Allah (b) et son combat sur le sentier d’Allah, ainsi que d’autres aspects de sa vie. A ce titre, il incombe à tout musulman qui souhaite augmenter sa foi et sa connaissance de son prophète de jeter un regard sur sa biographie, autant que cela lui est possible.

[Comment était-il] en temps de guerre ou en temps de paix ? En temps de facilité ou de difficulté ? En état de voyageur ou de résident ? Ainsi que dans tous les compartiments de sa vie ?

Nous demandons à Allah (b) qu’il fasse de nous des suiveurs de Son messager, aussi bien dans les actes visibles que les actes cachés, et qu’Il nous affermisse sur cela jusqu’à ce qu’on Le rencontre et qu’Il soit satisfait de nous.

Ô musulmans !

Parmi les grandes obligations qui concernent le musulman, on retrouve le fait de connaitre les droits du prophète (g) sur sa communauté.

Et parmi ses droits envers nous, envers tous les musulmans, et même envers l’humanité toute entière, et de surcroit envers les djinns, ce qui suit.

 



[1] S. 31, v. 33.

[2] S. 3, v. 102.

[3] Littéralement: « le Hashémite, le Qurashite », en référence à sa tribu et son peuple.

[4] NdT : « Ibn » signifie : « Fils de... »

[5] Sourate 96, v. 1, dont le premier mot est « Iqra’ » qui signifie : « Lis ».

[6] S. 74, v. 1.




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