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Connaître Allah
  
  

   

 

préambule
 
depuis des années, un clergé chrétien appelé (le père nicolas) s'installa à côté de ma maison. a ce moment-là, je me dépêchai à l'accueillir avec cordialité, à l'aider et à l'assister afin de le rassurer, de le tranquilliser et d'organiser les affaires de sa vie dans son nouveau logement. ce comportement émane de mon attachement aux enseignements de l'islam qui prescrivent à tout musulman d'observer le bon voisinage envers tout voisin quelque que soit la race, la couleur ou la religion en vertu des propos du prophète : 
 
 "l'ange gabriel n'a cessé de me recommander le voisin à tel point que j'ai cru qu'il allait lui donner droit à l'héritage".[1]
 
 
 
des mois et des années passèrent et une amitié entre moi et mon voisin, le père nicolas, s'établit, une amitié basée sur le verset coranique suivant :
 
 "et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : "nous sommes chrétiens".  [2]
 
nous nous mîmes alors à échanger les visites dans les occasions et dans les fêtes. nous ne nous passions pas ces visites dans des bavardages, des vanités et de la calomnie, mais plutôt dans des discussions à caractères religieux : il me parle de sa religion et moi de la mienne de telle manière que l'un se profitait de l'autre. ceci durait ainsi jusqu'au 12 ̸09 ̸2006 de l'ère chrétienne, un moment où le pape du vatican, benoit xvi offensa la religion musulmane et le prophète des musulmans ! ses arguments étaient des textes remontant au moyen-âge où les guerres saintes se déclenchaient entre chrétiens et musulmans à cause de tels proposdont le résumé est : "l'islam a été diffusé par l'épée et c’est seulement l’épée que le prophète des musulmans a apporté." c’étaient des propos autrefois répétés par les planificateurs des croisades chaque fois qu'ils se décidaient à faire déclencher une nouvelle guerre.[3]
 
  les propos du pape du vatican et les réactions qu'ils avaient produites prirent alors un espace très large dans les médias.
 
 
des jours après la propagationde ces propos, je croisai par hasard mon voisin, le père nicolas, devant la porte du bâtiment où nous habitions. chacun de nous prit l'initiative de saluer l'autre, nous nous serrâmes les mains et nous nous échangeâmes les demandes sur la santé et l'état comme d'habitude, mais cette fois-ci, il me demanda :
 
-quand commencera votre jeûne cette année ?
 
-après trois ou quatre jours selon l'apparition du croissant de la lune du mois de ramadan, répondis-je.
 
-je te rendrai donc visite le premier jour du ramadan pour te féliciter le début du jeûne.
 
-sois le bienvenu !
 
-as-tu un programme précis pour la soirée de chaque jour du jeûne afin d'éviter de te rendre visite à un moment inopportun ?
 
-oui, mon programme sera le suivant : j'entends l'appel, l'azan, à la prière du coucher du soleil, le maghreb, annonçant la rupture du jeûne de ce jour ; ensuite je prends des dattesou une gorgée d'eau en ayant l'intention de rompre le jeûne ; puis je fais la prière du maghreb pour prendre après le repas de la rupture du jeûne. et puis j'attends l'appel à la prière du soir, 'icha‘, pour m'en acquitter et ensuite celle du tarawih toujours dans la mosquée. enfin, je rentre chez moi à 21 h. environ pour me reposer.
 
 
 
-rendez-vous donc à 21 h. au premier jour du ramadan.
 
-si allah le veut !
 
-mais un homme que tu ne connais pas m'accompagnera car il aimerait faire ta connaissance et te parler.
 
-soyez le bienvenu, toi et ton ami !
 
a la fin, nous nous fîmes les adieux. quant à moi, je pris le chemin vers ma destination alors qu'il monta l'escalier pour rentrer chez lui.
 
 
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[1]sahih al boukhâri : h̠adîth  nº 5668-5669 et série des h̠adîths faibles d'al albâni nº 356
 
[2]sourate al ma‘ida (la table servie), v.82.
 
 
 
[3]bernard lewis, l'orientaliste anglais sioniste, dit dans son ouvrage " les arabes dans l'histoire" : "par rapport aux autres sociétés, la tolérance de la société musulmane est une caractéristique attirant en particulier l'attention surtout de l'observateur européen. contrairement à ses contemporains occidentaux, le musulman sentait rarement la nécessité d'imposer forcément sa foi à tous ceux qui étaient sous son autorité."
 
de même, l'orientaliste o' leray, d.l dans son livre intitulé "l'islam à la croisée des chemins" dit :" l'histoire montre que le mythe selon lequel les musulmans fanatiques ont envahi le monde et imposé l'islam aux races opprimées sous la menace des armes fait partie des légendes toujours rabâchées par les historiens d'une manière incompréhensible et absurde" (p. 8 edition de londres 1923 de l'ère chrétienne.  
 
d'ailleurs, l'orientaliste polonais, youdina guiana, dans son ouvrage intitulé "histoire de la législation musulmane "dit : "dire que l'islam fut répandu par l'épée est démenti par l'histoire et la réalité à la fois."
 
de sa part, l'orientaliste thomas carlyle dans on ouvrage intitulé"les héros et le culte du héros" dit tout en faisant allusion au fait que les chrétiens recoururent à l'épée pour diffuser le christianisme : "lorsque charlemagne convertit les saxons au christianisme, ce n'était pas par l'exhortation."p.80



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