l’annonce concernant la venue de mohammed (b.s.d.l)
après le retour des fils d’israël de l’exil et pour alléger leurs tristesses, le prophète aggée leur divulgua une annonce de la part de dieu : « ne craignez rien, ainsi parle le seigneur, le tout puissant, encore un moment – et il sera court – et je vais ébranler ciel et terre, mer et continent. j'ébranlerai toutes les nations et le désiré de toutes les nations affluera et j'emplirai de splendeur cette maison…. la gloire dernière de cette maison dépassera la première et dans ce lieu j'établirai la paix.»} (aggée 2/6-9)
cette prophétie parle sans doute du prophète prochain qui a été promis à abraham et annoncé par jacob, moïse et enfin par david.
avant de nous étendre sur l'identité de cet homme si attendu par toutes les nations, arrêtons-nous avec l'évêque déjà cité, abdelahad dâoud, expert en langues anciennes. il nous expose le texte en langue hébraïque qui donne ceci : « bientôt, j'ébranlerai toute la terre et bientôt arrivera mihmâd de toutes les nations et dans ce lieu j'établirai la paix.»} dans la version en langue hébraïque, mihmâd ou hamdate comme dans d'autres lectures récentes exprime en général le grand souhait ou celui qui est ardemment désiré.
si nous laissons le nom dans son état originel sans le traduire, comme il se doit dans les noms propres, nous remarquerons que le mot mihmâd est la forme hébraïque du nom ahmed et que les traducteurs ont dissipé lorsqu'ils ont traduit les noms propres.
vers la fin de l'annonce du prophète aggée, il parle de la dernière maison de dieu dont la gloire est supérieure à celle de la première et le prophète de conclure :{dans ce lieu j'établirai la paix.»} la traduction en hébreux a remplacé le mot "châloûme", par le mot "paix" qui veut dire aussi "islam". les deux mots paix et islam dérivent de la même racine. la même expression « dans ce lieu j'établirai la paix.» fait allusion à l'instauration de la paix qui a été généralisée dans cette contrée et qui a été établie par omar ibn el-khattâb aux habitants de jérusalem quand la ville tomba aux mains des musulmans. cette annonce de l'institution de la paix ne concerne pas le désiré car ce fait historique s'est déroulé après son décès entouré des siens et de ses vertueux compagnons.
cette prophétie ne concerne pas jésus (b.s.d.l) puisqu'il n'y a aucun lien entre sa forme et son fond d'une part et le nom du fils de marie, d'autre part. en outre, de son vivant de ce dernier, jérusalem ne connut pas la paix. il avait lui-même prédit aux juifs la destruction de leur temple.
ensuite il a été envoyé aux seuls fils d'israël et non pas à toutes les nations. ces dernières, y compris la lignée de jacob,- comme l'a précisé jésus souvent et avec insistance- attendent le désiré.
selon encore l'évêque abdelahad daoûd, l'emploi du mot « paix » dans le sens de « islam » se rencontre dans un autre passage de la bible. il est enregistré dans l'evangile de luc qu'un groupe d'anges louaient dieu à l'occasion de la naissance de jésus et disaient : « la gloire est à dieu dans les cieux très hauts et sa paix est accordée sur la terre à ceux qu'il aime.»} (luc 2/14)
l'évêque se demande quelle paix les habitants de la palestine ont connue après la venue au monde de jésus? les meurtres et les guerres n'ont pas cessé. pour cela il pense que la traduction exacte du mot grec "irînâ" traduite par son équivalent hébraïque "châloûme" signifie aussi bien "paix" que "islam".
si les chrétiens s'obstinent à traduire "irînâ" par la paix, ils mettront jésus en contradiction avec lui-même puisqu'il a dit : « je suis venu apporter un feu sur la terre…pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? non, je vous le dis, mais la division.»} (luc 12/49-51) et « ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais le combat.»} (matthieu 10/34)
aussi, pense l’évèque que les artisans de la paix sont plutôt les musulmans, d'après les paroles de jésus :{« heureux ceux qui créent la paix autour d'eux, car dieu les appellera les fidèles.»} il est convaincu que la traduction exacte est :{« heureux sont les musulmans….»} et non pas {ceux qui créent la paix} une paix imaginaire qui n'a jamais existé et n'existera jamais sur terre.
aucun chrétien appartenant à n'importe quel mouvement religieux ne peut prétendre que la paix est établie entre les affiliés à ces diverses formations qui se détestent mutuellement. la haine qui les sépare démentira quiconque osant affirmer le contraire.
a la fin de la chanson attribuée aux anges, l'expression {ceux qu'il aime} la version grecque utilise le mot grec " yoûdoukyâ" dérivé du verbe doûkyoû. le dictionnaire lui donne comme sens le gentil, le bon. le mot peut également exprimer la joie, l'amour, la satisfaction, le désir, la célébrité….
nous pouvons donner au mot " yoûdoukyâ", sans lui faire de tort, toutes ces idées. il peut aussi, et avec raison, être traduit à la langue hébraïque par " mihmâd mâ hâ moûd" extrait du verbe "hamada" qui signifie le trop désiré, le beau, l'envoûtant, l'ensorcelant, l'aimé, le généreux. toutes ces qualités concordent avec les deux noms propres, mohammed et ahmed, ceux-ci sont proches, sur les plans sémantique et morphologique, des deux mots hébreux " hamadâ" et "mihmâd". ce rapprochement prouve que les deux mots ont une origine, une et commune, comme c'est le cas de plusieurs noms dans les langues sémitiques.
le père abdelahad daoûd attire notre attention sur l'existence de ce texte dans la version grecque de l'evangile de luc, alors qu'à l'origine le texte était écrit en langue syriaque. personne ne peut prétendre traduire, avec une exactitude rigoureuse, un mot d'une langue par un autre d'une langue différente, même en accomplissant beaucoup d'efforts et en comptant sur une grande probité intellectuelle. comme les textes originaux sont perdus, on ne peut enquêter sur la précision de la traduction.
selon abdelahad daoûd, la traduction exacte de la louange des anges est : « louange à dieu dans les cieux, dans la terre il y a islam et les gens ont ahmed.»[1]
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[1]consulter :
mohammed dans la biblepar abdelahad dâoud (pages : 147 à 165).
la bibleet la crucifixionpar abdelahad dâoud (pages 33 à 55).
l'annonce du prophète de l'islam dans la torah et les evangilespar ahmed hidjâzî es-saqâ- tome ii –pages 370 à 372.