première scène :
d’après â'icha, qu’allah soit satisfait d’elle, elle dit au prophète (bpsl) : "as-tu vécu un jour plus dur que uhoud ? il répondit : "j’ai essuyé des tiens ce que j’ai essuyé, mais le plus dur a été le jour de «al-`aqaba » où je m’étais proposé à ibn `abd yalayl ibn `abd kilal qui n’a pas adhéré à ma demande. je suis donc parti tourmenté et je ne me suis calmé qu’en arrivant à qarn at-ta`âlib (cap des lièvres). là, j’ai soulevé ma tête et c’est alors qu’un nuage m’a ombragé. je l’ai contemplé et j’y ai vu djîbril (gabriel). il m’a interpellé et dit : "allah écoute les paroles que les tiens t’ont adressées et ce qu’ils t’ont répondu. il t’a envoyé le roi des montagnes pour que tu lui ordonnes de leur faire ce que tu veux." le roi des montagnes m’a alors appelé, m’a salué puis m’a dit : ô mohammad ", puis il a continué : "si tu me l'ordonnes j’abattrai sur eux ces deux montagnes ? " mais le prophète lui dit : " n’en fais rien, peut-être allah fera-t-il naître d'eux des serviteurs pieux qui l'adoreront. » (rapporté par al boukhâri).
deuxième scène :
ibn omar (qu’allah soit satisfait de lui) a rapporté : "lors d’une bataille du prophète (bpsl), une femme a été trouvée morte. le prophète (bpsl) désavoua alors le meurtre des femmes et des enfants." (rapporté par al-boukhâri et mouslim).
et dans une autre version : "une femme fut trouvée morte dans une des batailles. le prophète a alors prohibé le meurtre des femmes et des enfants."
troisième scène :
d’après anas ibn malek (bpsl) qui dit : "un jeune garçon juif qui servait le prophète (bpsl) était tombé malade. le prophète (bpsl) est allé lui rendre visite. il s’est assis à son chevet et lui a dit : " rejoins l’islam." le garçon regarda alors son père assis devant lui qui lui dit : "obéis à aba al-qassem." le jeune garçon a alors rejoint l’islam et le prophète (bpsl) est ensuite sorti en disant : "louange à allah qui l’a sauvé du feu." (rapporté par al-boukhâri).
quatrième scène :
d’après `abdillâh ibn `amr (qu’allah soit satisfait de lui), le prophète (bpsl) dit : "celui qui tue un mo’âhid (une personne à laquelle les musulmans ont accordé la promesse de protection) ne sentira pas l’odeur du paradis, alors que son odeur est sentie à une distance de quarante ans de marche." (rapporté par al-boukhâri).
cinquième scène :
d’après bourayda ibn al-hassiî (qu’allah soit satisfait de lui) : " lorsque le prophète (bpsl) désignait un commandant à la tête d’une armée ou d’une milice, il lui recommandait la dévotion envers allah et le bon soin envers les musulmans en sa compagnie. puis il disait : "combattez au nom d’allah et pour sa gloire. combattez ceux qui ne croient pas en allah. combattez mais ne soyez pas excessifs, ne trahissez pas, ne mutilez pas et ne tuez pas d’enfants. invitez les ennemis parmi les mécréants à trois qualités (ou traits). et quels que soient leur choix, acceptez d’eux et réconciliez-vous avec eux, puis invitez-les à rejoindre l’islam. s’ils répondent, acceptez d’eux et réconciliez-vous avec eux. puis invitez-les à se déplacer de leurs demeures vers celles des mouhâdjirine (émigrés). informez-les que s’ils font cela, ils auront les mêmes droits et les mêmes devoirs que les émigrés. s’ils refusent de se déplacer, dites-leur qu’ils seront comme les bédouins musulmans, qu’ils devront se conformer à la loi divine qui régit les croyants et qu’ils n’auront de part dans le butin et les gains que s’ils combattent avec les musulmans. s’ils refusent, demandez-leur de s’acquitter du tribut. s’ils répondent, acceptez d’eux et réconciliez-vous avec eux. mais s’ils refusent, alors implorez l’aide d’allah et combattez-les. et si vous assiégez les habitants d’une forteresse et qu’ils souhaitent que vous leur accordiez la protection d’allah et de son prophète, ne leur accordez pas cette protection. par contre, concédez-leur votre protection et celle de vos compagnons. parce que garantir votre protection et celle de vos compagnons est plus évident que de garantir celle d’allah et de son prophète. et si vous assiégez les habitants d’une forteresse, et qu’ils souhaitent l’application du jugement d’allah, ne leur accordez pas cela. par contre, appliquez votre jugement, car vous ne pourrez savoir si vous saurez ou non appliquer sur eux la loi d’allah." (rapporté par mouslim).
sixième scène :
d’après abou houraira (qu’allah soit satisfait de lui) : "le prophète (bpsl) envoya des cavaliers vers najd. ils revinrent avec un homme de bani hanifa appelé thoumama ibn athâl et ils l’attachèrent à une des colonnes de la mosquée. le prophète (bpsl) est sorti le voir et lui a dit : "qu’est-ce que tu supposes, thoumama ?" il lui répondit : "je pense du bien, mohammad. si tu me tues, tu tueras quelqu’un qui a du sang sur les mains, et si tu pardonnes, tu pardonneras à un reconnaissant. si tu veux de l’argent, alors demande ce que tu veux". le prophète (bpsl) l’a laissé jusqu’au lendemain puis vint demander : "qu’est-ce que tu supposes, thoumama ?" il répondit : "ce que j’ai dit. si tu pardonnes, tu pardonneras à un reconnaissant". le prophète (bpsl) l’a laissé jusqu’au surlendemain puis vint demander : "qu’est-ce que tu supposes, thoumama ?" il répondit : "ce que je t’ai dit." le prophète (bpsl) dit alors : "relâchez thoumama." celui-ci s’est alors dirigé vers un palmier près de la mosquée, il s’est lavé et il est rentré à la mosquée et a dit : "j’atteste qu’il n’y a point de divinité qu’allah et que mohammad est son prophète. ô mohammad, je jure par dieu qu’il n’y avait point de visage sur terre qui m’était plus exécrable que ton visage, cependant ton visage est devenu celui que je chéris le plus. je jure qu’il n’y avait pas de religion que je haïssais plus que la tienne, mais ta religion est devenue celle que j’affectionne le plus. je jure que ton pays était celui que je détestais le plus mais il est devenu celui que j’apprécie le plus. tes cavaliers m’ont capturé et je souhaite faire une oumra. qu’est-ce que tu y vois ?" alors, le prophète lui donna de l’espoir et lui ordonna de faire la oumra. quand il arriva à la mecque, quelqu’un lui dit : "tu as apostasié." il rétorqua : "non, j’ai plutôt rejoint l’islam avec mohammad (bpsl) et je jure par allah que vous ne recevrez pas un seul grain de froment d’al-yamama sans la permission du prophète (bpsl). (rapporté par al-boukhâri et mouslim.
septième scène :
d’après khaled ibn al-walid (qu’allah soit satisfait de lui) qui dit : "j’ai combattu avec le prophète (bpsl) à khaïbar, et les juifs sont venus se plaindre que des personnes se sont précipitées vers leurs écuries. le prophète a alors dit que les biens des mo’ahidine (les personnes auxquelles les musulmans ont accordé la promesse de protection) ne sont autorisés qu’avec leurs droits. (rapporté par abou dawoud avec une bonne référence).
huitième scène :
sahl ibn sa`d as-sa`idy (qu’allah soit satisfait de lui) a rapporté avoir entendu le prophète (bpsl) dire le jour de khaïbar : "je donnerai l’étendard à un homme à qui allah accordera la victoire". ils se mirent alors à se demander qui allait le recevoir, chacun espérant le lendemain être l’élu. le prophète dit : "où est ali ?" on lui répondit : "il souffre de ses yeux" il ordonna de l’amener et il souffla dans les yeux d’ali qui fut parfaitement guéri. ali demanda alors : "est-ce que nous les combattons jusqu’à ce qu’ils deviennent musulmans ? le prophète (bpsl) répondit : "doucement ! quand tu atteindras leur forteresse, appelle-les d’abord à l’islam. si allah guide un homme par ton intermédiaire, cela vaudra mieux pour toi que des chameaux roux.". (rapporté par al-boukhâri et mouslim.
neuvième scène :
d’après abou houraïra (qu’allah soit satisfait de lui) : on a dit : "ô messager d'allah! fais des invocations contre les mécréants !" il a répondu : "je n’ai pas été envoyé pour maudire, mais je suis venu en miséricorde pour l’humanité". (rapporté par mouslim).
dixième scène :
d’après abou houraïra (qu’allah soit satisfait de lui) : "ma mère était encore polythéiste, je l’invitai à l’islam mais elle ne l’acceptait pas. un jour que je lui en parlais, elle me fit entendre au sujet du messager d'allah (bpsl) des mots que je n’aimai pas. j’ai été alors le voir en pleurant et lui dis : "ô messager d'allah, j’invite ma mère à l’islam et elle ne l’accepte pas, aujourd’hui alors que je lui en parlais de nouveau, elle me fit entendre des mots que je n’aime pas à ton sujet. invoque allah de guider ma mère." le messager d'allah (bpsl) dit : "ô allah, guide la mère de abou houraïra." j’ai couru plein d’espoir par cette invocation et, à mon arrivée, la porte était entrebâillée et j’ai entendu des pas. ma mère dit : "attends là où tu es." j’ai entendu le bruissement de l’eau, elle se lava, porta son gilet sans avoir mis son voile, ouvrit la porte et dit : "j’atteste qu’il n’y a pas d’autre dieu à part allah et j’atteste que mohammad est le messager d’allah (bpsl)." je suis retourné voir le messager d'allah (bpsl) pleurant de bonheur et dis : "ô messager d'allah bonne nouvelle, allah a exaucé ton invocation et guidé la mère de abou houraïra. le messager d'allah (bpsl) remercia allah et le loua. je dis : " ô messager d'allah, invoque allah de nous faire aimer, ma mère et moi, des croyants et de nous les faire aimer. le messager d'allah (bpsl) dit : "ô allah, fais que tes serviteurs aiment celui-là ainsi que sa mère et fais-leur aimer les croyants. et il n’y a pas un seul croyant qui entende parler de moi ou me voie qui ne nous aime pas. (rapporté par mouslim)
onzième scène :
abou horaira (qu’allah soit satisfait de lui) a rapporté : tofayl ibn `amr ad-dawsi est arrivé avec ses compagnons chez le prophète (bpsl) et ils ont dit : ô messager d'allah, la tribu de daws a refusé l’islam, invoque allah contre eux. des personnes s’exclamèrent : "que périsse daws !" le prophète dit alors : "ô allah, guide daws et amène-les." (rapporté par al bukhâri).
douzième scène :
d’après djabir ibn `abdillâh (qu’allah soit satisfait d’eux), ils ont dit : "ô messager d'allah ! les flèches de thaqîf nous ont anéantis, invoque allah contre eux." il dit alors : "ô allah guide thaqîf." (rapporté par at-tarmidhi avec une référence exacte).
by daraltarjama