quoique le mariage soit une loi établie par allah pour ses serviteurs, et une action édictée par le prophète à sa umma, ce dernier se distingue par une particularité qu’il ne partage avec personne de sa umma. il s’agit de son mariage avec plus de quatre femmes. en effet, allah dit en clarifiant les limites du licite pour chaque musulman en ce qui concerne les femmes : « et si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins,... il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille). »

cependant, le prophète eut onze épouses en même temps et il ordonnait à celui qui se convertissait à l’islam de ses compagnons, tout en ayant plus de quatre femmes, de choisir quatre d’entre elles à garder, et de se séparer des autres. mâlek ibn chihâb dit qu’on lui raconta que le prophète, pb sur lui, dit à un homme de thaqîf qui se convertit à l’islam alors qu’il avait dix femmes ; il lui dit : « gardes- en quatre et sépare-toi des autres ».

cette particularité est une faveur et une grâce d’allah, le très-haut, à son prophète, (bp sl), qui est en parfaite adéquation à la situation honorable et au haut degré dont il jouissait par rapport à sa umma. il était doté également d’une force physique et de ressources financières qui lui permettaient de donner à chacune de ses femmes ses droits sans réduction. al-boukhâri raconte d’après anas ibn mâlek qui dit : « le prophète, (bp sl), passait par toutes ses femmes dans une seule heure du jour ou de la nuit, alors qu’elles étaient onze. mâlek dit : j’ai demandé à anas : est-ce qu’il le supportait ? il répondit : on disait qu’il avait la force de trente personnes.»

un exemple de la perfection de son asservissement pour allah et sa reconnaissance pour ses grâces est qu’il investit cette particularité concernant le mariage à de nobles et grandioses fins qui contribuèrent au bien, à court et long terme, de toute la umma islamique et de toute l’humanité, dans la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà.

or l’étrange dans cette affaire est que la plupart de ceux qui aiment y patauger parmi les gens du livre savent que le nombre des femmes du prophète, (bpsl), est très réduit comparé à celui des femmes de ses prédécesseurs, des prophètes d’allah des fils d’israël. en effet, le nombre de femmes de certains d’entre eux atteignait la centaine ou presque. ceci est encore inscrit dans leurs livres.

la polygamie est une question légale avec laquelle allah éprouve ceux qui ont cru en lui de ses serviteurs. il leur autorise des choses et leur en défend d’autres pour savoir qui obéit et suit les ordres pour le récompenser, et qui se rebelle pour mériter son châtiment et sa colère, qu’allah nous en fasse grâce. allah dit : « celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est lui le puissant, le pardonneur. »

quoi qu’on atteigne en nombre d’épouses, dans la limite de ce qui est autorisé par allah, cela est bien préférable à l’adultère et l’homosexualité de certains présidents et dirigeants non musulmans. et certes préférable à ce que l’on entend sur leur progéniture issue de liaisons avec leurs secrétaires, leurs maîtresses et autres, dans des histoires d’amour scandaleuses publiées dans les journaux et les livres de romance et d’espionnage.