la façon dont allah bénit (prie pour) son messager (bp sur lui)quatrième mensonge

boutross s’interroge sur la façon dont allah bénit (prie sur) son prophète. il dit qu’il a beau demandé mais en vain.

il poursuit son mensonge en disant : à la limite du savoir, gabriel a demandé au prophète d’attendre jusqu’à ce que allah ait terminé sa prière. le prophète (bp sur lui) voulait savoir ce que dit allah dans ses prières et le lui demanda. gabriel lui répondit qu’ allah dit “soubbouh, soubbouh - le plus glorieux, le plus illustre” tout en s’inclinant vers l’avant comme s’il se prosternait ou s’inclinait en une génuflexion.

nous lui répondons : “si tu voulais te donner le peine de lire ce que les exégètes ont écrit au sujet de la prière d’allah sur son prophète, tu aurais su de quoi il s’agit.” et comment ne l’a-t-il pas lu puisqu’il prétend avoir pour référence les exégèses en toute chose.

pour ceux qui lisent je dis :

la prière d’allah sur son prophète et ses serviteurs croyants est mentionnée dans la sourate “al-ahzâb” (les partis : 56) : “certes, allah et ses anges prient sur le prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez [lui] vos salutations.” et dans le verset 43 : “c'est lui qui prie sur vous, - ainsi que ses anges -, afin qu'il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et il est miséricordieux envers les croyants.”

la prière d’allah pour ses serviteurs croyants réside dans sa miséricorde et la prière des anges signifie l’invocation pour eux. cela est d’ailleurs est évident dans la justification venue dans la suite du verset “… afin qu'il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et il est miséricordieux envers les croyants.”

le cheikh as-sa‘di - allah bénit son âme – dit : “ de par la miséricorde et la compassion d’allah pour ses serviteurs, il les fait sortir des ténèbres des péchés et de l’ignorance vers la lumière de la foi, de la réussite, de la science et de l’action. c’est la grâce la plus majestueuse faite par allah à ses serviteurs obéissants. cela mérite de la gratitude et des louanges de leur part envers allah qui a fait que les anges qui portent son trône et ceux qui l’entourent le glorifient et demandent pardon pour les croyants.

d’après ibn kathir : “la prière d’allah représente un compliment (une éloge) pour le serviteur auprès des anges.” (rapporté par al-boukhari).

un autre auteur a avancé que la prière d’allah représente sa miséricorde. alors que la prière des anges est synonyme d’invocation et de demande de pardon conformément aux versets suivants de la sourate « ghafir » (le pardonneur) : 7, 8, 9 : “ ceux (les anges) qui portent le trône et ceux qui l'entourent célèbrent les louanges de leur seigneur, croient en lui et implorent le pardon pour ceux qui croient: «seigneur! tu étends sur toute chose ta miséricorde et ta science. pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent ton chemin et protège-les du châtiment de l'enfer.* seigneur! fais-les entrer aux jardins d'eden que tu leur as promis, ainsi qu'aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c'est toi le puissant, le sage.* et préserve-les [du châtiment] des mauvaises actions. quiconque tu préserves [du châtiment] des mauvaises actions ce jour-là, tu lui feras miséricorde. et c'est là l'énorme succès.”

je dis que notre prière sur le prophète (bp sur lui) est de l’invocation pour lui et nous souhaitons sa rétribution de la part d’allah comme il nous l’a promis.

nous disons également que la charî‘a (jurisprudence) utilise les termes parfois dans leur sens connu et parfois elle lui ajoute ou diminue. ainsi, le terme salât en général signifie l’action qui comporte une attitude, des paroles et des gestes précis à des moments déterminés mais, dans un sens plus restreint, notre salât sur le prophète (bp sur lui) n’est pas notre salât pour allah, ni la sienne pour nous, ni celle des anges pour nous.

et pourtant, boutross prétend qu’il a cherché partout et qu’il n’a rien trouvé à propos de la prière d’allah sur son prophète (bp sur lui). boutross cherche plutôt, et délibérément, à mentir aux gens et à susciter la confusion.