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Connaître Allah
  
  

Sous catégorie La personnalité du Messager
Date d'ajout 2009-11-14 23:25:57
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ses moralités étaient celles du coran

il a été établi que ‘a’icha  dit cela en décrivant le prophète (bpsl). dans un long hadith sa’d ibn hichâm rapporte son arrivée à médine, lorsqu’il avait posé à ‘a’icha certaines questions. il raconte : “je dis : “ô mère des croyants, informe-moi, des moralités du messager d’allah (bpsl). elle répondit : “lis-tu le coran ?” --- “oui.”, dis-je. elle reprit : “ses moralités (bpsl) étaient celles du coran.” sa‘d dit : “je me suis levé promptement et je décidai de ne plus jamais questionner quelqu’un jusqu’à ma mort.” (rapporté par moslim : 746).
dans une autre version sa‘d rapporte : “je dis : “ô mère des croyants, informe-moi, des moralités du messager d’allah (bpsl). elle répondit : “ô mon fils, lis-tu le coran ? allah dit “tu es d’une moralité majestueuse”, les moralités de mohammad étaient celles du coran.” (rapporté par abou ali (275/8) avec une chaîne de rapporteurs authentique).
an-nawawi dit dans son exégèse de moslim : “(268/3) : cela signifie l’appliquer, respecter ses limites, assimiler ses principes, profiter de ses moralité et de ses histoires, le méditer et le rapporter convenablement.
ibn radjab dit dans “djâme‘ al-‘ouloum wa al-hikam” (le recueil des sciences et des sagesses) : il (le prophète bpsl) se conformait à ses principes et à ses moralités. il agréait ce que le coran agréait et réprouvait ce que le coran réprouvait. d’après ‘a’icha : “ses moralités étaient celles du coran, il agréait ce que le coran agréait et réprouvait ce que le coran réprouvait.”
al-manawi dit dans “al-fayd al-qadir” (le flux puissant) : “cela signifie (suivre) les règles, les ordres et les promesses et réprimandes du coran.’
al-qâdi dit : “ses moralités étaient tout ce qui est apparu dans le coran. il (le prophète bpsl) se parait de tout ce qui a été loué ou conseillé par le coran et délaissait tout ce que le coran a réprouvé. le coran était un exposé de ses moralités.
abou hamed al-ghazâli dit dans “ihyâ’ ‘ouloum ad-dine” (la vivification des sciences de la religion 442-430/2) : “l’exposé de la totalité de ses hautes moralités réunies par quelques savants et notées parmi les évènements racontées dit :
“il était le plus clément des gens, le plus courageux, le plus équitable, le plus chaste. sa main n’a jamais touché une femme qui n’était pas son épouse, son esclave ou bien une parente qu’il ne pouvait épouser. il était le plus courageux des gens, il ne gardait jamais un dinar ou un sou chez lui pour la nuit et sortait trouver à qui le donner avant de se coucher. il ne prenait de ce qu’allah lui donnait que ce qui lui suffisait pour l’année des aliments les plus simples comme les dattes ou l’orge. il distribuait tout le reste et ne refusait jamais une demande. il prenait même de ce qu’il avait gardé pour l’année au point d’en manquer. il raccommodait ses sandales, reprisait ses vêtements, aidait ses épouses aux travaux ménagers et coupait la viande avec elles. il avait le plus de pudeur, ne fixait jamais le regard des gens et acceptait l’invitation de l’esclave comme celle de l’homme libre. il acceptait les présents même si c’était une gorgée de lait et en remerciait. il ne mangeait pas de l’aumône et répondait sans ostentation au pauvre et à l’esclave et se fâchait pour eux et non pour lui-même. il imposait la justice même si cela était à ses dépens ou au dépend de ses amis. un de ses meilleurs compagnons avait tué un juif et, sans léser ce dernier, il paya son sang de cent chameaux alors que ses compagnons avaient besoin même d’un seul chameau. il lui arrivait d’avoir faim au point d’attacher une pierre sur son ventre et ne consommait que le licite. il ne mangeait pas étendu sur un divan. il ne s’est jamais rassasié de pain trois jours de suite jusqu’à sa mort par générosité envers les autres et non par avarice. il invitait à des festins, rendait visite aux malades, suivait les cortèges funéraires et marchait seul sans gardes au milieu de ses ennemis. il était le plus humble des gens, le plus calme et le plus éloquent sans longs discours. il était le plus optimiste et ne s’effrayait de rien de la vie ici-bas. il s’habillait de ce qu’il trouvait, portait avec lui sur sa monture un esclave ou autre. il prenait la monture disponible, un cheval, un chameau ou un âne ou allait à pied nu sans cape ni turban. il rendait visite aux malades au plus loin de médine, aimait les bonnes odeurs et détestait les mauvaises et s’installait avec les pauvres et mangeait avec eux, honorait les bonnes qualités des gens et traitait bien les personnes éminentes. il maintenait des liens avec les membres de sa famille sans leur donner la prévalence sur les autres. il n’était dur avec personne, acceptait les excuses, plaisantait sans rien dire d’autre que la vérité, riait sans hausser la voix, ne réprouvait pas les jeux licites, faisait la course avec sa femme, supportait qu’on hausse la voix en sa présence et il était généreux envers ses esclaves. il passait tout son temps à accomplir ce qui plaisait à allah. il ne méprisait pas le pauvres, n’était pas intimidé par celui qui possédait des biens et invitait celui-là et celui-ci à allah.
al-bokhâri rapporta : “le messager d’allah n’a jamais insulté un musulman sans le compenser par une bienfaisance. il disait : “j’ai été envoyé comme une miséricorde et non pour maudire.” lorsqu’on lui demandait de faire des imprécations contre quelqu’un, musulman ou incroyant, il faisait des invocations pour lui. il n’a jamais levé la main sur quelqu’un et n’a jamais choisi que ce qui est le plus facile à moins que cela ne soit un acte illicite. allah l’a décrit dans la thorah avant de l’envoyer et dit : “mohammad le messager d’allah, mon serviteur choisi, non rude ni grossier, non tapageur dans les marchés, qui ne rends pas le mal par le mal mais pardonne.” a la rencontre des gens, il précédait par le salut et patientait devant celui qui l’abordait jusqu’à ce qu’il finisse et s’en aille. il ne retirait pas sa main le premier lorsque quelqu’un le saluait et il n’avait pas de place spéciale lorsqu’il s’asseyait parmi ses compagnons. allah dit : [“...  si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage.]  allah lui a donné une vie respectable et la politique intègre alors qu’il ne savait ni lire ni écrire. il a grandi, dans le sahara au milieu de l’ignorance, sans père ni mère, pauvre et gardant les troupeaux de moutons. allah lui a assemblé toutes les bonnes mœurs, les bons moyens et le récit des anciens et des nouveaux, ce qui peut le sauver de ce monde et lui faire gagner celui de l’au-delà, l’amour du devoir et le manque de curiosité pour ce qui touche aux gens. puisse allah nous aider à obéir à ses ordres et à suivre son exemple.
que personne ne pense que ce qui vient d’être dit n’est que de l’éloquence creuse, tout ce qui s’y trouve a été authentifié dans des dizaines de hadiths authentiques. nous n’avons pas voulu les mentionner pour abréger, mais que celui qui désire s’en assurer lise ach-chmâ’el al-mouhammadya” (les qualités de mohammad) de l’imam at-termidhi.

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translated by dar altarjama




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